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28 mars 2014

Le trail du Grand Vignoble vue par Mika

Voilà un pti CR de ma course de ce w.e pour vous faire partager mes impressions et mes ressentis tout au long de la course...

 

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Petit retour sur le Trail du Grand Vignoble ce week-end. Nous voilà parti pour St Julien de Crempse, en compagnie de Clodomir, Anthony, Nathalie et Hélène. Arrivés sur place, les parrains de l’épreuve, Yohan Durand et Nicolas Darmaillacq sont également là. J’aperçois aussi Grégory Kiéné (2ème l’an passé) et notre Steve national avec qui je fais un petit bout d’échauffement. Les filles, Clodo et Antho ont choisi de faire le 10km en dilettante, pour ma part je suis sur le 20km. Je me dis qu’il serait super que je fasse une 5ème place comme l’an dernier mais il y a du beau monde de présent… Greg fait le 10km suite à une blessure, une place de gagné ;-), reste Yohan, Niko, Steve et peut-être d’autres que je ne connais pas…

 

 

Départ, je me retrouve enfermé puis je me faufile pour revenir en tête de peloton. Devant un groupe de 5 personnes emmenées par Yohan Durand, Niko D. cinq mètres derrière et je me retrouve avec Steve quelques mètres plus loin. Nous creusons rapidement l’écart avec les poursuivants et nous restons au contact du groupe de tête.

A la bifurcation entre le 10km et le 20km (km 4), il reste Yohan et Niko en tête, les autres étant sur la petite distance puis je me retrouve avec Steve en 3 et 4ème position. 

 

Derrière on aperçoit à peine les poursuivants. L’objectif à ce moment est de conserver la 4ème place. Je suis bien, les sensations sont là, je prends même des relais à Steve. Yohan s’envole rapidement mais Niko reste en point de mire une centaine de mètres devant. 

Première grosse descente, Steve est en retrait, j’hésite à partir pour ne pas laisser filer Niko mais j’ai peur d’être parti trop fort et de le payer par la suite. Je prends le risque et quelques mètres d’avance, je me dis que Steve reviendra vite sur moi. Mais dès la montée suivante, j’aperçois Niko qui semble laisser du jus dans les bosses, je poursuis mon effort et arrivé en haut, plus de Steve derrière…

 

 

Oulà… je me pose des questions, Steve pas bien ? Une chute ? Je décide de ne pas me retourner malgré les grandes lignes droites et j’ai toujours Niko à 80m devant moi. Les bosses s’enchainent et je reviens sur lui. Faire 2 non ce n’est pas possible, pas devant ces mecs !!! On se prend à rêver. Je reviens à 25m de lui dans une belle bosse mais arrivé en haut il se retourne et commence à accélérer. 

Nous arrivons sur une portion roulante, la même que celle que j’ai emprunté aux Marathon des Forts 2 semaines auparavant, et là ce n’est pas mon fort (pour l’anecdote, à cet endroit 2 semaines avant, j’étais en tête avec Steve derrière). Il reprend une avance confortable en 2 km. Il nous reste 6km de course encore… Je me retourne, Steve est loin, puis derrière personne en vue. 

Nous arrivons dans un village avec 2 côtes à enchainer et je reviens dès la première. S’en suis le ravitaillement que je zappe pour éviter de perdre de précieuses secondes et puis j’ai mon camel !! En haut de la seconde bosse je suis revenu à 25m de lui. Une nouvelle bosse à 5km de l’arrivée et là je sens que c’est la bonne, 15m de retard en haut.

 

 

Là je me suis senti transporté… j’ai calé ma foulée sur la sienne puis j’ai commencé à revenir sur une portion pourtant roulante. J’ai commencé par entendre ses pas puis sa respiration et ça y est je suis à ses côtés. Comment le gérer ? Ne pas faire d’erreur, ça devient stratégique… Je lui lance un petit « ça va ? » et sans même attendre la réponse je prends les devants et c’est le cycle inverse qui commence. D’abord ça respiration que je n’entends presque plus, puis ces pas… OUI !!! Je l’ai laché mais il ne faut rien lâcher, pas de répit, c’est jusqu’au bout maintenant. 

J’évite le ravitaillement suivant et dans la descente qui suit je vois 2 petits chiens courir le long d’une clôture vers notre chemin où la barrière est ouverte. Ils sont très hargneux et lorsque je me retrouve à leur niveau, ils essaient de me niaquer malgré les réprimandes de leur propriétaire. Je me retrouve avec l’un devant et l’autre à l’arrière. Ni une ni deux, j’arme le coup de pied et PAF (le chien) !!! Trois tours dans son slip et il n’y reviendra plus. Le second plus vicieux derrière reste en retrait et attaque quand je regarde mon chemin. J’hésite à m’arrêter, Niko n’est pas loin derrière…  

Au terme d’une descente aussi déroutante qu’ultra rapide, j’arrive à me débarrasser du chien, mais en me retournant, je vois que ça revient derrière. Nouveau ravito, je laisse tomber, il reste 2km où le parcours est le même qu’à l’aller… Toutes les personnes que je double (marcheurs + derniers coureurs du 10 km) me laissent gentiment passer avec quelques encouragements.

 

 

Quelques hectomètres et on entend la voix de Régis, le speaker. A voir le sourire d’Hélène à l’arrivée, je me dis que je viens de faire une belle course. L’air stupéfait de tous les potes me surprend aussi, pourtant non je n’ai pas coupé, je suis parti en même temps que les autres. Finalement à l’arrivée c’est 4 min de moins que l’an passé sur le même parcours qui pourtant été plus délicat et boueux. Fier de ma course je l’avoue. En tout cas merci à tous pour vos messages de félicitations et d’encouragements.

 

Finalement, en pratiquant un autre style d’entrainement basé sur…heu…rien, enfin si… heu… la bière ? Mc Do ? les rillettes ? ou plutôt la récup et l’écoute de soi, j’arrive à progresser d’année en année et finalement je préfère que la progression soit lente, elle n’en sera que meilleure !!!

 

 

Bye.

 

Mika (Hakkinen pour les intimes ou Kéké Rosberg : au choix)

 

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